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VALEURS

 

Le développement du Kin-Ball revient en partie à tous ceux et celles qui ont cru en ce sport et qui ont déployé temps et énergie pour le faire connaître ainsi qu’aux saines valeurs véhiculées.

Ces valeurs sont transmises à tous les entraîneurs, arbitres, éducateurs et directeurs qui suivent une formation assurée par la fédération.

Lorsque l’on parle de valeurs au Kin-Ball, on pense à :

 

  • La coopération :

Eliminer l’individualisme en pratiquant un sport qui véhicule l’esprit d’équipe et la coopération. A l’intérieur même de la réglementation, les joueurs ne peuvent faire autrement que coopérer.

Le fait que tous les joueurs doivent toucher le ballon, permet de maintenir un jeu dynamique sans aucune présence de joueur passif. (contrairement aux autres sports collectifs ou un joueur de niveau plus faible touchera peu ou pas le ballon).

Exemple: Au basket, un élève qui a peu d’habiletés motrices sera laissé pour compte et ne sera pas intégré à la coopération des joueurs de son équipe.

 

  • Le respect des autres et l’esprit d’équipe :

Encore une fois, faisant partie intégrante des règles, la critique envers qui que ce soit n’est pas permise. Le respect des autres est omniprésent tout au long de la partie et constitue ses fondements; les règles étant très strictes en ce qui concerne ces valeurs.

Comme les quatre membres de l’équipe doivent avoir un contact corporel avec le ballon, l’importance de chacun est donc concrétisée. Il y aura toujours un élève plus faible dans une équipe, cependant au lieu de lui prendre sa place et son rôle comme dans bien d’autres sports; au Kin-Ball, on doit l’aider à jouer son rôle, se tourner vers lui et même se déplacer dans sa direction: l’élève sent alors son importance par l’attitude de ses coéquipiers.

 

  • Le plaisir :

Avec des techniques faciles d’accès et une réglementation simple mais efficace (au début), le participant sera placé en situation de succès très rapidement ce qui lui procurera plaisir et intérêt à poursuivre la pratique du Kin-Ball.

 

  • Accessibilité technique :

Des techniques faciles et efficaces permettent à quiconque de pratiquer le Kin-Ball, quels que soient ses antécédents sportifs et ses capacités physiques.

Le débutant se rendra compte qu’il est capable de participer et de suivre un groupe déjà initié. Ceci étant, le Kin-Ball nécessite et permet de développer un bagage technique en manipulation, comme en locomotion, au même titre que le volley-ball et le basket-ball. A travers ce sport, on ne retrouvera plus au collège (comme lors d’évaluation en situation de match au Volley-ball) un match « mort », ou seuls les joueurs confirmés toucheront la balle tandis que les débutants se demanderont encore ce qui se passe de l’autre côté du filet.

Le Kin-Ball est adaptable à l’âge des pratiquants, comme la plupart des autres sports collectifs, avec l’avantage que pour des personnes d’un âge avancé, le ballon sera plus lent et plus gros. Les ballons de volley, football, handball et basket, auxquels on donne une certaine puissance, iront à peu près à la même vitesse. Mais imaginez donner la même puissance à un ballon de 1,22 m de diamètre qui ressemble à un gros ballon baudruche?
Dès le premier essai, un minimum de critère technique engendre du plaisir dans la pratique.

 

  • Les autres avantages du Kin-Ball :

Au niveau des écoles primaires, le ballon impressionne par sa grosseur et sa légèreté (le ballon est déjà un attrait pour tous les élèves). La manipulation est aisée pour les plus jeunes.
Ce sport présente un attrait pour les enseignants ainsi que pour les élèves, par sa nouveauté, sortant ainsi des programmes scolaires trop souvent confinés aux sports collectifs de base.
Chaque participant se retrouve en situation égale, car il n’existe pas de moyen de se différencier de ses partenaires, vu le travail d’équipe incontournable. Aucune attaque individuelle n’est rendue possible, seule la coopération domine. Au collège, ce sport permet également de récupérer des élèves fâchés avec l’éducation physique et le sport en général.
Les règlements de ce nouveau sport sont destinés à placer rapidement les participants en situation de succès. Enfin, la démarche pédagogique pourrait consister en une résolution de problèmes, orientée par le professeur, afin d’éveiller la curiosité, et la pensée créatrice des élèves face à ce sport méconnu.

 

Les composantes motrices qui sont travaillées autour de ce sport sont :

- Opposition/ Coopération
- Occupation de l’espace
- Manipulation (viser, tirer, réception)
- Locomotion
- Équilibration
- Coordination
- Synchronisation individuelle et par équipe
- Traitement de l’information
- Automatisation
- Communication
- Facteurs corporels, spatiaux (distance, niveau, direction) et,temporels (temps, énergie, durée).

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